Le blog du Port Ariane

Le blog du Port Ariane

Boite à idées pour notre nouveau gestionnaire.



Port Ariane est un port fluvial récent qui n'a pas encore d'histoire véritable. La ville de Lattes n'a aucune expérience de gestion des plaisanciers et n'y voit pas encore l'intérêt et la chance pour elle d'avoir un port.
L'ancien gestionnaire, trop souvent absent du port et désinteressé des bateaux, n'avait pas vraiment permis à celui ci  d'évoluer avec son temps. Le nouveau, par son inexpérience de la plaisance et sa nouvelle politique fluviale, semble partis pour le faire régresser.

Nous pouvons peut être l'aider à trouver des bonnes idées et enfin améliorer son tourisme fluvial sur sa commune.

Plutôt que de toujours critiquer, je propose de regrouper ici quelques idées piquées sur les pontons ou sur ce blog dans lesquelles notre gestionnaire pourrait piocher.
Si vous en avez d'autres, j'éditerais la liste au fur et à mesure
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- Remplacer le règlement maritime actuel du port par un règlement adapté aux caractéristiques de Lattes et aux réalités touristiques de la plaisance fluvial.

Certains des articles de ce règlement sont inapplicables par les agents du port, d'autres sont inutiles ou en contradiction avec l'arrêté préfectorale de navigation sur le Lez (ex. : délai d'attente à l'écluse d'1/4 d'h maxi dans l'arrêté préfectoral et une heure dans le règlement du port actuel).

Il demande de plus au plaisancier de respecter le droit maritime alors qu'il est sur un domaine fluvial lorsqu'il navigue sur le Lez.

- Faire de la capitainerie un vrai lieu d'accueil convivial avec par exemple soit un office du tourisme (qui serait plus facilement accessible et visible qu'au théâtre Jacques Cœur), soit une annexe pour les visiteurs. Une grande salle est déjà présente à la capitainerie et sous utilisée. Elle propose une belle vue sur la commune et le quartier Port Ariane.

Permet de plus d'avoir quelqu'un en permanence pour l'accueil à la capitainerie sans embauche de personnel supplémentaire. Les agents du port pourraient alors assurer leurs taches spécifiques pleinement.

- Equiper les quais de containers poubelles enterrés, comme le demande d'ailleurs l'association Port Ariane Action (commerçants et copropriétés du quartier). Ces containers serviraient aussi bien aux plaisanciers qu'aux promeneurs ou aux jeunes (pour jeter leurs cannettes de bière pour ces derniers).

- Revenir à des prix d'escales réalistes par rapport au monde fluvial. Une escale à 35 euros pour un 10 mètres est beaucoup trop excessif. Port Ariane n'est déjà pas sur un axe de navigation naturel (mais dans une impasse sur le Lez avec 2 heures minimum de navigation aller/retour). Un tel prix va dissuader les plaisanciers de venir ici, affaiblir encore les commerçants du port et diminuer l'attrait touristique de la commune. Un prix unique de 15 euros serait à mon avis honnête, 10 euros serait un prix promotionnel pour inciter les plaisanciers de passage sur le canal du Rhône à Sète à faire un détour pour découvrir Lattes et ses commerces. (Rappel: Palavas est déja cher à 22 euros l'escale).

- Permettre à la capitainerie de récupérer les produits polluants ou périmés détenus dans les bateaux (eaux de fond de cales, fusées de détresse périmées, batteries, produits toxiques, pots de peintures...)

- Créer des emplacements afin de répondre à le demande en Languedoc Roussillon, cela est possible en réorganisant déjà simplement les 4 pontons (+ 8 places, soit + 10 000 euros par an), en permettant aussi aux quais de recevoir de nouveaux bateaux (les quais sont déjà pré équipés,  à l'origine du port ils étaient d'ailleurs prévus pour recevoir des bateaux), aménager une partie de la vasque pour l'hivernage de bateaux (pour de petits bateaux, sans eau ni électricité).

En plus de répondre aux objectifs de la FFPP dont Port Ariane est adhérent, cela permettrait de faire rentrer plus d'argent, d'embaucher peut être du personnel, de répondre aux gros travaux à prévoir et de favoriser les commerçants et le tourisme tout en satisfaisant à une demande existante.

 

- Aménager le parking de la capitainerie afin qu'elle puisse devenir une aire de carénage moderne récupérant et traitant les résidus de nettoyages des coques. Une grue pourrait alors être louée par les plaisanciers à des dates précises pour sortir plusieurs bateaux en même temps.

 

- Equiper le port d'une couverture WIFI (« internet à bord ») ou du courant porteur en ligne (technologie CPL par les prises de courant) ou au minimum d'un point d'accès à la capitainerie pour les plaisanciers en escale.

 

- Sécuriser les pontons par des portillons, des bouées de sauvetage à leur extrémité, d'échelles fonctionnelles de sortie d'eau  et d'extincteurs (normes de sécurité portuaire).

 

- Equiper la capitainerie de laves- linge, une pièce est d'ailleurs déjà pré équipée pour recevoir ces machines.

 

- Equiper les pontons pour récupérer directement les eaux usées des bateaux (cette solution existe et est la plus pratique), les capitaines de port savent tous qu'il est impossible de faire respecter l'obligation d'utiliser une station de pompage dans un coin du port. Cette pratique est beaucoup trop contraignante, elle est donc trop souvent boudée par le plaisancier.

Voir vidéo : http://www.dailymotion.com/video/xaz6kc_ecologie-eaux-grises-eaux-noires-y_sport

Ces pollutions sont souvent plus psychologiques que réelles (bien qu'existantes à un faible niveau), les plus polluantes sont les eaux grises (eaux de vaisselles, douches…) et non les eaux noirs (toilettes) car elles sont souvent mélangés à des nettoyants chimique divers.

Une solution simple pour y remédier déjà en très grande partie serait d'obliger les plaisanciers à n'utiliser que des produits d'entretiens biodégradables. Ces produits sont maintenant largement diffusés et peu cher. Généralement les plaisanciers utilisent déja ces produits...

 

- Revenir à des tarifs de location annuelles d'anneaux en rapport avec les prix pratiqués dans le fluvial.

En équipant les pontons de bornes avec des compteurs électriques individuels (très rapidement amortissable), le plaisancier serait alors contraint de faire attention à ce qu'il consomme et payerai ce qu'il doit, pas plus... Il ne serait donc plus nécessaire à la capitainerie de baisser les ampérages (et donc la qualité de ce service) afin de faire baisser sa facture d'électricité.
Il ne serait aussi plus necessaire d'augmenter ses prix de location à la recherche d'une rentabilité en contradiction avec la réalité du marché, la particularité géographique du port et les services proposés. 


- (18/04/10) Equiper les quais et la capitainerie de parcs à vélo, ces derniers pouraient aussi bien servir aux plaisanciers qu'aux cyclistes de passage sur la nouvelle piste cyclable sur la berge du lez. Ces derniers seraient alors invités à s'arréter dans le quartier et y consommer.

- (30/05/10) Rendre les bassinages automatiques à l'initiative des plaisanciers comme on les retrouve très souvent sur les canaux francais. Permet de libérer le personnel pour d'autres taches et de pallier à la (grosse) coupure de service de l'écluse à midi.
Une temporisation et une interupteur (pour la nuit) pourraient y être installé afin limiter les passages et ainsi éconimiser de l'eau si besoin...

-(26/06/10) Alimentation en eau brute des bassins du port:
L'eau du port, de la vasque et du circuit d'eau de la marina sont plus foncées que le Lez (surtout l'hiver). L'adduction artificiel d'eau dans la marina est trop faible et semble avoir peu d'effet sur le phénomème de stagnation de l'eau.


De plus cette eau rajoutée doit avoir un cout pour les Lattois car elle semble provenir de la source Saint Jean appartenant à Palavas.
Etant donné que les 3 bassins du port sont touchés par le phénomène, que les bateaux se trouve dans le dernier bassin de circulation d'eau, il ne peut donc pas être reproché à la seule présence de plaisanciers dans le port l'origine de cette pollution visuelle. (voir la couleur de l'eau identique partout sur la photo ci desssus).

Remarque: L'eau du circuit d'eau de la marina est particulièrement stagnante, les algues semble s'y développer facilement. (voir photo ci dessous)


Lors des renforcements de digues du Lez au niveau du barrage de la seconde écluse (Mas d'Encivades) il a était remarqué la présence d'une buse de prélèvement d'eau du Lez. Celle ci a été maintenue et rénovée et semble servir (ou pouvoir servir) à alimenter certains fossés et espaces vert de la commune. Son réseau d'eau doit donc passer tout prêt de la vasque et de la marina. Il devrait donc être possible, a faible cout, de racorder ce réseau au circuit de la marina ou de la vasque. Cette eau retournerait ensuite dans le Lez ce qui ne gènerait pas les problèmes d'étiage et d'achat d'eau brute à BRL.
A la création du quartier Port ariane le Lez était très pollué, il était donc surement inenvisageable d'utiliser à l'époque l'eau du Lez pour ce projet immobilier. Aujourd'hui, grace à Maera, le Lez peut proposer une eau très convenable et surtout "gratuite" pour Port Ariane.



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11/04/2010
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