Le blog du Port Ariane

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Prélèvements à la sources, rajout BRL: "Les eaux du Lez"


Privé d'eau, le cours du Lez n'est pas celui d'un long fleuve tranquille

Faisant suite à l'article paru dans l'édition du lundi 15 février "L'eau à la source", riche d'enseignements, photos à l'appui, sur le captage des eaux à la source du Lez, un lecteur exprime sa curiosité sur les 160 l/s remontés des forages et reversés dans le fleuve par rapport aux 1 700 l/s acheminés vers les stations de stockage. La question est donc la suivante : Pourquoi 160 l/s et pas davantage ? Et pourrait-on ajouter : pourquoi pas moins ! Il semblerait que la ville de Montpellier respecterait encore aujourd'hui le décret signé par Paul Doumer en 1931 autorisant la cité à pomper à la source du Lez 400 l/s. Cette autorisation est assortie d'une réserve d'obligation de maintenir dans le fleuve, en aval des captages, un débit minimum de 160 l/s.En remontant le cours de l'histoire cachePubVide('pubCarreEdit'); du Lez, il est intéressant de rapprocher les volumes de prises d'eau autorisés à la source du Lez, qui n'ont jamais cessé de croître. Max Prado, dans son ouvrage "Les villes originelles de Montpellier", est prolixe sur la question. « Que de chemin parcourudepuis le décret impérial de Napoléon III, du 22 avril 1854, de prolonger l'aqueduc de Pitot afin de dériver, pour la première fois, les eaux du Lez. Accord qui permettait de prélever à l'origine de la source 37 l/s pour les besoins alimentaires des fontaines de la ville de Montpellier. » À cette limite de pompage de 37 l/s se sont ajoutés 100 l/s en 1876 et 125 l/s supplémentaires par un décret signé de Emile Loubet en 1900. Une autorisation portée à 400 l/s en 1931 et sitôt terminées les séries de reconnaissance de la source par les plongeurs expérimentés de la Comex en 1979, un arrêté préfectoral a permis le pompage de 1 500 l/s (aujourd'hui 1 700 l/s autorisé), toujours assorti de cette réserve de laisser au fleuve un minimum de 160 l/s. Etiage insuffisant, notamment en période d'été. Pour pallier les prélèvements sauvages tout au long du cours d'eau, toujours aussi présents, et pour que le Lez ne soit pas un « pissoulet au droit de l'Hôtel de Région », comme l'exprimait le président Georges Frêche, les eaux du Rhône viennent grossir, depuis juillet 1974, l'écoulement du Lez. La manne liquide, venue des Alpes, utilise l'infrastructure hydraulique mise en place par la Compagnie nationale d'aménagement du Bas-Rhône et du Languedoc. Elle se déverse dans le fleuve avec un débit de 500 l/s au nord de Montpellier, au droit de l'ancien moulin de La Valette. "

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Le Sage nous propose aussi cet ancien tableau:





25/02/2010
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